martes, 16 de abril de 2013

Sauf

Mon père chéri, je suis fatiguée
de avoir été condamnée
avant d'ouvrir la bouche
à tous les pages sans écrire
autour de la lune, de l'existence aux crochets des nuages

je suis fatiguée des horloges du chagrin
de l'absence [ou la force, va savoir, père caché]
de celui qui adoucit les tables nudes de carésses;
du choeur silencieux des enfants 
des fenêtres midi ouvertes aux douleurs du monde entier.

Mon père, je m'a vu enface du temps coloreant la pluie
vu les colombes les bizarres exemplaires de la vie
marchant amour vers la carence
l'ovation des riches malades d'un blanc absurde

Je suis fatiguée de se coiffer les cheveux sans eau claire
chaque matin après l'exile.

De la troisième  guerre mondiale
dans la soupe.

De l'etcetera que je dirais pas.

Aujourd'hui il y a une musique sacrée
jamais nominée par moi
pure comme l'air
immense et si belle
que je rire comme toi jamais m' a écouté
quand vive.

Et voilá que je me regret de rien.





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